Commission pancanadienne des valeurs 
					mobilières 
					« Nouvelle tentative d'Ottawa pour 
					accentuer la subordination économique du Québec » 
					- LOUIS PLAMONDONOttawa, 
					mercredi 9 juillet 2014 – « Le projet fédéral "bonifié" de 
					commission pancanadienne des valeurs mobilières annoncé 
					aujourd'hui, de concert avec certaines provinces, n'est 
					qu'un leurre, une autre étape dans la tentative du 
					gouvernement fédéral d'instaurer une seule et unique 
					commission des valeurs mobilières. Le gouvernement fédéral 
					contourne le jugement de la Cour suprême, car son objectif 
					n'a pas changé : déposséder le Québec d’une partie de son 
					expertise financière » a réagi le député du Bloc Québécois, 
					Louis Plamondon, à l'annonce du ministre fédéral des 
					Finances, Joe Oliver. 
					 
					« Le gouvernement fédéral veut contrôler tout le marché 
					financier québécois quitte à l'affaiblir et à transférer les 
					centres décisionnels à Toronto. Le ministre Oliver a beau 
					prétendre que l'adhésion à son projet est volontaire, ce 
					n'est que de la poudre aux yeux. En instituant une 
					commission pancanadienne sans l'accord du Québec, en 
					détruisant le système des passeports qui existe actuellement 
					et en misant sur les conflits entre les autorités 
					réglementaires, le fédéral espère à terme isoler le Québec 
					et le forcer à renoncer à son Autorité des marchés 
					financiers (AMF). Il n'est donc pas étonnant que le 
					président et directeur général de l'Association canadienne 
					du commerce des valeurs mobilières affirme que "ce ne sera 
					qu'une question de temps avant que les autres provinces 
					joignent le projet" » a dénoncé Louis Plamondon. 
					 
					« En décembre dernier, la Cour suprême a pourtant été très 
					claire. La règlementation des valeurs mobilières est une 
					compétence constitutionnelle exclusive du Québec et le 
					projet fédéral initial de commission pancanadienne 
					constituait une "intrusion massive" d'Ottawa. La nouvelle 
					tentative de faire ce que le ministre appelle lui-même un 
					"nation building project", même sous des airs de projet 
					coopératif volontaire, n'est pas plus légitime. Après la 
					bourse de Toronto, c’est un autre coup de force à l’avantage 
					de l’Ontario. Ce genre de politique démontre une fois de 
					plus à quel point le régime fédéral dessert mal les intérêts 
					du Québec » a conclu le député de Bas-Richelieu – Nicolet - 
					Bécancour. 
					Bureau du député Louis Plamondon  |