Bilan de session :
Responsables pour le Québec!
Ottawa, le 14 décembre 2023 – Yves-François Blanchet, chef
du Bloc Québécois, et Louis Plamondon, député de Bécancour–Nicolet–Saurel,
ont dressé le bilan d’une session chaotique, mais néanmoins
productive puisqu’en agissant de manière responsable, les
bloquistes ont réussi à porter les priorités des Québécois à
l’avant-plan, notamment en matière d’immigration, coût de la
vie et environnement. Ce bilan démontre qu’au-delà de toute
partisanerie ou calcul électoral, les députés bloquistes
sont demeurés fermement arrimés au mandat que leur ont
confié les Québécois et Québécoises : porter les demandes et
priorités du Québec de façon efficace et responsable.
« Nous avions choisi cet automne de
baser notre action parlementaire sur le thème «
Responsables! » parce que nous constations que les Québécois
étaient inquiets devant diverses crises, telles la hausse du
coût de la vie et les impacts des changements climatiques
vécus cet été. Nous avons choisi d’être en mode solution
pour les Québécois plutôt que d’attiser leurs inquiétudes.
Nous avons porté les demandes et priorités du Québec dans un
Parlement déconnecté des priorités des Québécois et prompt à
la partisanerie. Le Bloc a fait ses devoirs et ses leçons.
Nous n’étions ni des chouchous du professeur à l’avant de la
classe, ni des élèves turbulents à l’arrière de la classe,
mais nous avons agi en bon élève au centre de la classe et
nous sommes demeurés centrés sur les enjeux importants pour
le Québec. Notre attitude responsable a payé, puisque
nos dossiers ont remarquablement avancé et je pense qu’on a
effectivement bien fait le travail », signale le
chef du Bloc.
« En matière d’immigration par
exemple, nous avons obtenu que la Chambre reconnaisse à
l’unanimité que les cibles d’immigration soient liées à la
capacité d’accueil du Québec, et que le gouvernement revoie
ses cibles dès 2024. N’oublions pas qu’Ottawa doit aussi 460
millions au Québec pour les demandeurs d’asile. Les gens qui
viennent chez nous ont besoin de garderies, de soins
et de services et ça ne peut se faire sur le bras du Québec
qui reçoit la moitié des demandeurs d’asile de tout le
Canada. Ottawa doit nous rembourser », rappelle
M. Blanchet.
« Un imprévu a marqué la session
et c’est celui de la guerre Israël-Hamas. Nous l’avons
abordé avec une diplomatie responsable en déposant un projet
de loi pour éliminer l’exemption religieuse pour les propos
haineux afin de diminuer les tensions que cette guerre a
créées au Québec. Nous reviendrons sur cet enjeu »,
explique Yves-François Blanchet.
Économie, environnement et crise de l’information
Parce que le pouvoir d’achat des Québécois est mis à dure
épreuve et qu’ils n’en finissent plus de se serrer la
ceinture, le Bloc Québécois a rallié l’unanimité de la
Chambre pour demander à Ottawa d’en faire plus pour lutter
contre l’insécurité alimentaire qui afflige plus de 800 000
Québécois.
« La misère, c’est aussi celle
des gens qui n’ont pas de toit et celle des aînés, à qui
nous devons tout, mais qui sont trop nombreux à manquer de
l’essentiel. C’est pourquoi en matière de logement, nous
avons talonné Ottawa pour qu’il transfère sans conditions
les 900 millions dus au Québec. On peut être fiers aussi,
parce que nous avons remporté une longue bataille qu’on
avait beaucoup à coeur en réussissant à faire un grand pas
en avant en faveur de la pension de la vieillesse pour tous
les aînés. On pourra enfin tirer un trait sur l’injustice
d’Ottawa qui avait exclu les 65 à 74 ans de la hausse de la
pension », se réjouit M. Plamondon.
L’économie du Québec repose en large partie sur ses
milliers de PME et le Bloc Québécois s’est d’emblée rangé à
leurs côtés dans le dossier du Compte d’urgence (CUEC). « On invite Ottawa à sortir sa
calculette et à compter combien il perdrait si des milliers
de PME ne peuvent le rembourser dans quelques semaines parce
qu’elles auront fait faillite. Il serait beaucoup plus avisé
et responsable d’accorder le report d’un an du remboursement
du Compte d’urgence comme demandé par les milieux d’affaires
et le Bloc Québécois », affirme M. Plamondon.
La COP28 sur le climat se concluait mardi, confirmant une
fois de plus les affinités pétrolières du gouvernement
fédéral et ses difficultés à s’affranchir des énergies
fossiles. « Tandis qu’Ottawa
persiste à soutenir cette industrie polluante, le Bloc
Québécois est le seul parti à lutter contre les changements
climatiques et à dénoncer les énormes subventions aux
pétrolières. Plutôt que de soutenir les énergies fossiles,
Ottawa devrait épauler la filière québécoise de l’énergie
propre et marquer ainsi des points pour atteindre ses
objectifs climatiques », avise le député de
Bécancour – Nicolet – Saurel.
Outre l’enjeu climatique, la fin de la session
parlementaire fut marquée par les centaines de suppressions
de postes liées à la crise des médias et de l’information
qui touche d’une façon particulière le Québec. Alors que
l’accès à l’information et à la culture en français risquent
d’être sérieusement compromis par la crise actuelle, le Bloc
Québécois a réclamé d’Ottawa une aide financière d’urgence
pour soutenir les médias et celle-ci est actuellement
discutée avec le gouvernement du Québec. On a aussi demandé
que des états généraux soient organisés pour dégager des
solutions à plus long terme.
« Pour cette crise comme pour
tous les dossiers où les intérêts des Québécois sont en jeu,
l’équipe du Bloc Québécois se mobilise. Pendant que d’autres
formations politiques gaspillent leur temps de glace pour
claironner leurs slogans en vue d’une élection qui n’aura
lieu qu’en 2025, on est à notre affaire et nos enjeux
avancent. On ne s’en pète pas les bretelles, parce qu’en
fait, ce n’est pas le Bloc qui fait des gains, c’est le
Québec qui fait des gains! Et on va continuer le travail! »,
conclut Louis Plamondon.
Bureau du député Louis Plamondon |