Déclin du français au Québec:
« Un ultime signal d’alarme pour le
gouvernement Trudeau » - Louis Plamondon
Sorel-Tracy, le 18 août 2022– Réagissant aux données de
Statistique Canada confirmant le recul du poids du français
au Québec au profit d’une anglicisation croissante, le
député de Bécancour – Nicolet – Saurel, Louis Plamondon,
appelle le gouvernement Trudeau à « se saisir de l’urgence
de la situation ».
« Tous les indicateurs le
démontrent : le déclin du français se poursuit, tant au
Québec qu’au Canada. Ceci doit être l’ultime signal d’alarme
pour le gouvernement libéral, qui refuse toujours de se
saisir de l’urgence de la situation. Si les libéraux sont
sérieux lorsqu’ils se disent préoccupés par l’état de la
langue française, c’est le moment d’agir en reculant sur
leur intention de soustraire l’application de la loi 101 aux
entreprises sous juridiction fédérale et en mettant un frein
au financement de l’anglicisation croissante au Québec.
Qu’on mette les choses au clair : Québec est le seul maître
d’oeuvre de sa politique linguistique », tranche
le député bloquiste.
La proportion de francophones est maintenant sous la barre
des 80% comme principale langue parlée à la maison. Le
français langue maternelle se rapproche des 75%. Il y a
aussi un déclin quant à la simple connaissance du français
ou à la dite première langue officielle parlée. En
parallèle, l’anglais progresse, selon l’ensemble de ces
indicateurs.
« Les libéraux fédéraux vivent sur
une autre planète : huit députés québécois du Parti libéral
du Canada ont participé en mai à une manifestation contre la
loi réformant la Charte de la langue française, tandis que
le ministre de la Justice ouvre tout grand la porte à une
contestation judiciaire de cette loi. C’est inacceptable!
Ces données doivent servir d’ultime éveil à l’urgence de la
situation », soutient M. Plamondon.
Au cours des derniers mois, le Bloc Québécois a déposé un
projet de loi sur la langue française exigeant notamment une
connaissance suffisante du français comme condition à
l’obtention de la citoyenneté canadienne pour les résidents
permanents du Québec. Le gouvernement du Québec a aussi
exprimé son souhait de rapatrier les pouvoirs en
immigration, demande sur-le-champ rejetée par Justin
Trudeau.
« Outre la connaissance minimale du
français comme un critère à la citoyenneté québécoise, nous
pensons qu’il est crucial pour le Québec de contrôler de A à
Z son immigration. Jusqu’ici, tout ce que le gouvernement
Trudeau aura prouvé, tant par ses nominations unilingues que
ses sorties contre les tentatives de protection et de
promotion de la langue française du gouvernement du Québec,
c’est qu’il s’oppose aux efforts de sauvegarde de notre
langue. Ça suffit! Ottawa doit cesser sa croisade contre la
loi 96, obtempérer aux demandes de Québec et transférer les
pouvoirs en immigration », conclut Louis
Plamondon.
Bureau du député Louis Plamondon |