Motion du Bloc Québécois :
Mieux soutenir les aînés en temps de
pandémie… et aprèsSorel-Tracy, le 25 février
2021 – Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois, et
Louis Plamondon, président du caucus et député de Bécancour
– Nicolet – Saurel, ont annoncé que le parti déposera
aujourd’hui une motion afin de coaliser l’appui de la
Chambre des communes en faveur d’une augmentation de 110 $
par mois de la pension de vieillesse pour les 65 ans et
plus.
« Les aînés sont les plus touchés par la pandémie et les
moins adéquatement soutenus. Nous avons un devoir de
reconnaissance et de solidarité envers les bâtisseuses et
les bâtisseurs du Québec. Nous avons également le devoir de
corriger la diminution de leur pouvoir d’achat, qui posait
déjà problème avant la pandémie et qui s’accentue durant
cette crise qui s’étire à cause des retards fédéraux en
approvisionnement de vaccins. La maigre aide financière
débloquée cet été ne suffit pas : le gouvernement fédéral
doit augmenter durablement la pension de vieillesse de 110$
par mois dès 65 ans », a fait valoir M. Blanchet.
Le Bloc Québécois invite tous les partis présents à la
Chambre des communes à se rallier à la motion présentée par
sa porte-parole au dossier des aînés, Andréanne Larouche:
« Que la Chambre : a) constate que les aînés ont été les
plus directement affectés par la pandémie de la COVID-19; b)
rappelle que trop d’aînés vivent dans la précarité
financière; c) souligne la dette collective que nous avons à
l’égard de celles et ceux qui ont bâti tant le Québec que le
Canada; d) demande au gouvernement d’augmenter dès le
prochain budget la pension de la sécurité de la vieillesse
de 110 dollars par mois pour les 65 ans et plus. »
À la suite de la pression constante du Bloc Québécois, le
gouvernement avait versé une aide ponctuelle de 300 $ en
juillet, bonifiée de 200 $ pour ceux qui touchent le
Supplément de revenu garanti. Le Bloc estime que ce maigre
paiement unique ne couvre pas la hausse des prix à la
consommation durant la pandémie et n’indemnise pas les aînés
pour le drame qu’ils subissent. En campagne électorale, les
libéraux avaient promis d’augmenter la pension de
vieillesse, mais d’un montant moindre et seulement pour les
75 ans et plus.
« Il y a une accentuation des difficultés financières
des aînés qui s’ajoute au fait qu’ils sont les principales
victimes du virus, les plus susceptibles de voir leur santé
mentale décliner, les plus isolés par les mesures
sanitaires. Tous les partis doivent démontrer leur soutien
aux aînés et refuser la création de deux classes d’aînés
comme le proposent les libéraux. On a une dette collective à
l’égard de nos aînés. Aujourd’hui, plus que jamais, ils ont
besoin de nous », a conclu Louis Plamondon.
Bureau du député Louis Plamondon |