Renonciation à la subvention salariale :
« Les libéraux doivent rembourser chaque sou »
- Louis PlamondonSorel-Tracy, le 7
septembre 2020 – Alors que les libéraux annonçaient qu’ils
ne demanderont plus d’autres versements de subvention
salariale à l’avenir, le chef du Bloc Québécois,
Yves-François Blanchet, et le député de Bécancour – Nicolet
- Saurel, Louis Plamondon, ont demandé au premier ministre
Justin Trudeau d’aller jusqu’au bout et de rembourser les
sommes reçues dans le cadre du programme afin qu’elles
servent aux entreprises en difficulté.
« En faisant cette annonce, le
premier ministre admet d’emblée que sa demande initiale
était inacceptable aux yeux des contribuables et essaie
maintenant de calmer le jeu sans devoir rembourser les 850
000 $ acquis grâce aux failles de son propre programme
d’aide. Ce n’est pas suffisant de se contenter de cesser de
piger dans l’argent des contribuables : il faut rembourser
chaque sou », affirme Louis Plamondon.
Le programme de subvention salariale d’urgence du Canada
(SSUC), est destiné à soutenir les entreprises qui peinent à
mener leurs activités, en finançant une portion des salaires
d’employés, autrement destinés au chômage. Or, les partis
politiques fédéraux, à l’exception du Bloc Québécois, se
sont prévalus du programme afin de subventionner le salaire
de leurs employés partisans à même la subvention plutôt
qu’en se fiant aux contributions politiques de leurs
sympathisants comme c’est habituellement le cas.
Le nouveau chef conservateur, Erin O’Toole, avait promis
de rembourser les montants reçus. «
M. O’Toole, de même que les chefs néo-démocrates et verts,
devraient profiter de cette sortie du premier ministre pour
annoncer ou confirmer leur intention de rembourser eux
aussi. Détourner l’objectif de la subvention salariale pour
protéger les cagnottes électorales des partis politiques
démontre un manque total de respect pour les Québécois et
les Canadiens qui financent ces programmes avec leurs impôts
pour protéger les travailleurs et les entreprises. Le simple
fait qu’il soit devenu gênant pour les autres partis
d’aborder ce sujet est un gain pour la transparence et la
saine gestion des finances publiques dont le Bloc Québécois
est fier », conclut Louis Plamondon.
Bureau du député Louis Plamondon |