Un an après l’élection de 2019 :
« Un an au service des Québécois » -
Louis Plamondon, député de Bécancour – Nicolet - Saurel
Sorel-Tracy, le 21 octobre 2020 – Le chef du Bloc Québécois,
Yves-François Blanchet ainsi que Louis Plamondon, député de
Bécancour – Nicolet – Saurel, ont salué le bilan de l’équipe
parlementaire à l’occasion du premier anniversaire de
l’élection fédérale de 2019.
« Le Bloc Québécois a livré aux
Québécoises et aux Québécois ce que nous avions promis: un
engagement sans équivoque pour les intérêts du Québec. Cette
confiance des Québécois dans une nouvelle génération du Bloc
était inespérée, et je crois que nous avons été dignes de
cette confiance. Revenus en force à la Chambre des communes
pour représenter la nation québécoise, nous avons mis de
l’avant sa différence, ses valeurs, sa langue et son
économie. Nous avons fait la promotion de nos régions
entreprenantes, innovantes et riches de nos ressources et de
notre énergie propre. C’est ce que nous avons fait avec
rigueur et cohérence et c’est ce que nous continuons de
faire avec notre plan de relance et notre réponse aux défis
posés par la pandémie », a déclaré Yves-François
Blanchet.
Du soutien durant la pandémie
Le Bloc Québécois s’est d’abord montré proactif et
constructif avec le gouvernement dès le début de la crise
afin d’assurer la sécurité de la population et améliorer le
soutien financier offert. Le Bloc est notamment derrière le
principe de la subvention salariale, de l’accès élargi au
compte d’urgence pour les entreprises, de la création du
programme d’aide au loyer commercial et de la nette
amélioration de la PCU.
« En temps de crise, nous avons
collaboré afin de faire des gains pour la population. Nous
attendons toutefois avec impatience les détails de la
réponse à notre demande de soutien aux entreprises pour
leurs frais fixes. Les travailleurs et les PME doivent être
adéquatement soutenus, puisque c’est à travers eux que
l’économie reprendra », a affirmé Louis
Plamondon.
La santé, ultime priorité en crise sanitaire
En pleine crise de santé publique, le Bloc Québécois a fait
de la hausse des transferts en santé son cheval de bataille,
portant ainsi un rare consensus du Québec et des provinces
canadiennes. « Si l’Alberta et le
Québec sont d’accord sur un tel enjeu, ça doit être d’une
évidence désarmante. En effet, alors que les coupes dans les
transferts ont aggravé la crise et que le besoin est de plus
en plus criant, Ottawa s’entête à refuser toute forme de
hausse. Ce n’est pas un enjeu théorique : la santé et
souvent la vie des gens dépendent de la capacité des
provinces à leur offrir des services de qualité »,
a expliqué M. Plamondon
Pour les aînés et les personnes vulnérables
Depuis le début du présent mandat, le Bloc Québécois exige
une augmentation de 110$ par mois de la pension de
vieillesse pour tous les aînés dès 65 ans. Il s’oppose à la
proposition libérale de créer deux classes d’aînés en
bonifiant le soutien des 75 ans et plus seulement. M.
Blanchet poursuivra également la lutte pour que les
personnes atteintes de maladies graves comme le cancer aient
droit à 50 semaines de prestation spéciale
d’assurance-maladie. « Le Bloc
n’abandonnera pas les aînés à qui nous devons tant, ni les
personnes qui se battent pour leur santé. C’est au coeur de
notre engagement politique », a soutenu le député
de Bécancour – Nicolet – Saurel, Louis Plamondon.
Environnement et transition énergétique.
« L’environnement n’est par un
enjeu superflu en temps de pandémie : il est la voie rapide
pour en sortir! La relance par les technologies et énergies
propres est une occasion en or pour l’économie de nos
régions. C’est à travers l’innovation et la transformation
de nos richesses que nos entreprises pourront prospérer dans
l’avenir », a soutenu Louis Plamondon.
Le parti a déposé deux projets de loi majeurs afin que le
Canada atteigne ses cibles de l’Accord de Paris, et qu’il
respecte la souveraineté environnementale du Québec.
Avec nos agriculteurs
« Le Bloc Québécois a fait de la
pleine indemnisation des producteurs sous gestion
de l’offre une condition à son appui au gouvernement
Trudeau. C’est révélateur de notre engagement envers nos
agriculteurs », a insisté le député de Bécancour
– Nicolet - Saurel. « Le parti a
également tenté d’amener des solutions au manque criant de
main-d’oeuvre agricole amplifié par la mauvaise gestion
libérale des frontières pendant la pandémie. Le Bloc s’est
tenu aux côtés des agriculteurs pour exiger que le
gouvernement fédéral prenne au moins en charge les
quarantaines et qu’il assouplisse les critères du programme
de travailleurs étrangers temporaires. Nous insistons
et attendons… »
La défense des intérêts du Québec dans les accords
commerciaux
« Les négociations ratées de l’ACEUM
nous ont pratiquement coûté notre système de gestion de
l’offre, en plus de plomber l’industrie du bois d’oeuvre et
de mettre en danger le secteur québécois de l’aluminium.
Nous nous sommes battus bec et ongle et nous avons réussi à
sauver cette dernière. La nonchalance du Canada face à la
protection de la gestion de l’offre a cependant provoqué une
brèche immense et nous commençons à peine à en voir les
conséquences », a expliqué Louis Plamondon. C’est
pourquoi le Bloc a déposé un projet de loi pour protéger une
fois pour toutes ce système.
Relations de nation à nation avec les Autochtones
« Ottawa instrumentalise la
pandémie pour s’immiscer dans les juridictions du Québec.
Or, il ne s’acquitte pas de ses propres responsabilités,
notamment envers les Autochtones. Le fédéral n’est pas
suffisamment actif pour transformer les relations
colonialistes qu’il entretient sous la Loi sur les Indiens.
Cette loi est ce qu’il y a de plus systémique dans le
racisme que subissent les Autochtones, et le gouvernement
refuse de poser des gestes concrets et immédiats pour la
remplacer par des ententes librement consenties avec les
Premières nations. Puis, il se permet de faire la leçon
alors que plusieurs réserves n’ont même pas d’eau potable ou
de logement adéquat dans un pays riche comme le Canada qui
accumule les rapports plutôt que les gestes. Ottawa doit
concrétiser ses relations de nation à nations avec les
peuples autochtones plutôt que d’en faire un prétexte à
conflits avec le peuple québécois », a fait
valoir M. Plamondon.
« Il reste tant à faire pour notre
culture, nos arts, notre langue, notre industrie touristique
et notre économie. Néanmoins, nos 32 élus ont répondu
présent pour le Québec. Ils ont été à l’écoute, constructifs
et déterminés dans des circonstances éprouvantes. Nous avons
fait des gains pour la population québécoise et nous
respectons les engagements que nous avons pris il y a un an.
C’est ce que nous ferons tant que le gouvernement Trudeau se
maintiendra au pouvoir. L’enjeu ne sera ensuite pas de
savoir qui parlera pour le Canada, mais bien qui parlera
pour le Québec. Nos preuves auront été faites au terme de
cette première année à Ottawa
pour le Québec, juste pour le Québec », a conclu
Louis Plamondon
Bureau du député Louis Plamondon |
|
|
|