Bilan de session
« On peut se fier sur le Bloc » -
Louis PlamondonSorel-Tracy, le 22 juin 2020 – Le
Bloc Québécois a dressé le bilan de son aile parlementaire
au terme d’une session historique marquée par la COVID-19.
« D’abord, nous remercions les
Québécoises et les Québécois pour leurs sacrifices durant ce
printemps de pandémie. C’est avec eux en tête que le Bloc
Québécois s’est comporté de façon responsable, mais
positive, y allant de suggestions articulées et chiffrées,
acceptant les collaborations bienveillantes, portant sans
compromis les attentes légitimes de l’Assemblée nationale du
Québec et exprimant une compassion sincère pour les
victimes. Au retour officiel de la Chambre, il sera temps de
parler de reprise de l’économie. Comme c’est notre habitude,
nous aurons des propositions pour le gouvernement sous forme
de plan de relance qui portera les valeurs québécoises et
environnementales telles qu’elles se vivent dans les régions
du Québec », a déclaré Yves-François Blanchet.
L’action parlementaire du Bloc Québécois s’est traduite
par une approche de propositions et de collaboration afin
d’accélérer et améliorer le soutien à la population
québécoise inquiète et aux entreprises.
Avant la crise
Le Bloc a entamé l’année en menant des combats importants
pour le Québec. Entre autres, il a négocié et obtenu une
protection accrue pour l’aluminium du Québec, qu’Ottawa
avait abandonné dans la négociation du nouvel accord de
libre-échange nord-américain. Le Bloc Québécois a fait
adopter une motion réclamant du gouvernement la bonification
des prestations de maladie de l’assurance-emploi pour mieux
soutenir les personnes souffrant de maladies graves comme le
cancer.
Le Bloc s’est également porté à la défense de
l’environnement en réclamant l’abandon du projet de mine de
sables bitumineux Teck Frontier et à la défense des valeurs
québécoise en soutenant la laïcité de l’État.
Mouvement de soutien à la nation Wet’suwet’en
Alors que Justin Trudeau déléguait ses responsabilités aux
provinces et appelait à des interventions policières pour
démanteler les barrages ferroviaires en territoires
autochtones, le Bloc s’est battu pour une sortie de crise
pacifique. Le Bloc a proposé la création d’une cellule de
crise impliquant les ministres, la nomination d’un médiateur
externe, le retrait de la GRC du territoire Wet’suwet’en et
l’arrêt temporaire des travaux sur le pipeline au coeur de
la discorde. Toutes ces propositions ont été lentement mises
en place et ont mené à une résolution de crise sans que la
police ait à intervenir à Oka.
À l’approche de la pandémie
Le Bloc a rapidement demandé la fermeture des frontières
canadiennes, puis s’est affairé à venir en aide à la
population québécoise. Le parti a créé une cellule de crise
pour rapatrier les Québécoises et les Québécois pris à
l’étranger et pour répondre aux questions des citoyens et
entreprises alors que Service Canada fermait ses bureaux
partout sur le territoire. L’entièreté de la force de
travail du Bloc Québécois a été affectée au soutien des
personnes inquiètes.
Durant la crise
Le Bloc Québécois a négocié avec énergie pour faire des
gains au profit des Québécoises et des Québécois. C’est
l’équipe du Bloc Québécois qui a mené le combat pour obtenir
du soutien financier pour nos aînés. Le Bloc a exigé le
maintien des militaires dans les CHSLD tant que leur travail
ex-traordinaire et apprécié demeure nécessaire. Le Bloc a
également obtenu de nombreuses modifica-tions à la PCU pour
qu’elle protège plus de gens qui en ont besoin et qu’elle
soit plus incitative au travail, bien que ce combat ne soit
pas terminé. Le Bloc est également intervenu pour nos
entre-prises en obtenant des élargissements de l’accès aux
programmes de subvention salariale et du compte d’urgence,
bien que les mesures annoncées tardent à être mises en
vigueur.
« Le vrai caractère des gens se
révèle en temps de crise et je suis fier de mes collègues.
Nous avons mis nos concitoyens et nos concitoyennes au coeur
de toutes nos actions. Nous avons colla-boré avec le
gouvernement lorsqu’il le fallait et nous lui avons fait des
propositions lorsqu’il devait faire mieux pour le Québec.
Nous avons négocié dans le seul but de faire des gains pour
les Québé-coises et les Québécois. Nous avons travaillé avec
pour seule grille d’analyse ce qui est bon pour le Québec.
C’est ce que le Bloc a dit qu’il ferait à Ottawa et c’est ce
que nous avons fait. C’est pour-quoi, en définitive, on peut
se fier sur le Bloc Québécois », a conclu Louis
Plamondon, député de Bécancour—Nicolet—Saurel et président
du caucus.
Bureau du député Louis Plamondon |