Bilan de session :
« Justin Trudeau isolé » -
LOUIS PLAMONDON
Député de Bécancour – Nicolet - Saurel
Sorel-Tracy, le 15 décembre 2020 – Yves-François Blanchet,
chef du Bloc Québécois, et Louis Plamondon, député de
Bécancour – Nicolet - Saurel, ont dressé le bilan d’une
session marquée par la pandémie au cours de laquelle Justin
Trudeau s’est isolé, contre le Québec, et particulièrement
en matière de santé et de langue française.
« 2020 a été une année difficile.
Il faudra s’accrocher encore un moment pour traverser la
deuxième vague. Notre personnel soignant fait un travail
extraordinaire et mériterait que Justin Trudeau participe à
leur effort. Sa seule responsabilité est d’assumer sa part
des coûts. Les premiers ministres du Québec et de toutes les
provinces, l’Assemblée nationale de façon unanime et la
Chambre des communes exigent une hausse des transferts en
santé durant cette crise sanitaire. Justin Trudeau est seul
à s’entêter à ne pas venir en aide au réseau de la santé,
sinon beaucoup trop peu et en imposant des conditions
inacceptables. Même chose en matière de langue française :
tous les premiers ministres de l’histoire du Québec,
l’Assemblée nationale et les syndicats lui demandent de
faire appliquer la Charte de la langue française aux
entreprises de compétence fédérale. Là aussi, il est seul à
s’entêter à ne pas agir pour notre langue nationale. Le
bilan de Justin Trudeau, c’est son opposition au Québec pour
imposer un Canada centralisateur qui nie la différence
québécoise. Heureusement, le Bloc Québécois s’est fait le
porteur de la volonté des Québécois », a déclaré
Yves-François Blanchet.
L’urgence des transferts en santé
Le Bloc Québécois, par le biais d’une motion et du travail
de son porte-parole en matière de santé, Luc Thériault, a
fait adhérer la Chambre des communes au vaste consensus en
faveur d’une hausse immédiate, durable et sans condition des
transferts en santé, comme l’exigent les premiers ministres
du Québec et des provinces. Seul le Parti libéral du Canada
fait obstruction. Justin Trudeau devra céder ou en payer le
prix.
Les libéraux obligés de se révéler hostiles au
français
Le Bloc Québécois a déposé deux projets de loi pour
promouvoir le français en rendant sa connaissance suffisante
obligatoire pour obtenir la citoyenneté au Québec et en
faisant appliquer la loi 101 aux entreprises de compétence
fédérale. Ce faisant, le porte-parole du Bloc en matière de
langues officielles, Mario Beaulieu, obligera les partis à
se positionner sur cette demande de toute la société
québécoise. Les libéraux expriment un grave manque de
respect pour le français et tentent de ne rien faire.
Un premier chèque pour les aînés
Andréanne Larouche est intervenue à maintes reprises à titre
de porte-parole à la défense des aînés pour obtenir d’abord
un premier montant en début d’année, dérisoire toutefois en
comparaison de la pression subie par les aînés, et exiger
une hausse durable de la pension de vieillesse pour tous les
65 ans et plus.
Un gain signé par le Bloc sur la gestion de l’offre
Yves Perron, porte-parole en matière d’agriculture, et
Simon-Pierre Savard-Tremblay, porte-parole en matière de
commerce international, ont livré un long combat pour que
les producteurs sous gestion de l’offre soient indemnisés
pour les brèches répétées consenties dans le libre-échange.
Leurs efforts se sont concrétisés avec le déblocage d’une
partie significative de l’argent promis. Au printemps, Louis
Plamondon, président du caucus du Bloc Québécois, obligera
les autres partis à se positionner sur son projet de loi
C-216 interdisant toute future brèche dans la gestion de
l’offre.
Pour la liberté d’expression et les valeurs
québécoises
Le Bloc Québécois s’est porté avec vigueur à la défense de
la liberté d’expression alors que des cas de censure ont été
révélés, notamment à l’Université d’Ottawa et à
Radio-Canada. Le Bloc a fermement mis en lumière les
louvoiements de Justin Trudeau, qui refusait de condamner
les attentats islamistes survenus en France, quitte à
renoncer à la liberté d’expression, quitte à justifier les
gestes posés, quitte à créer une crise diplomatique avec la
France.
Les abus éthiques sous couverture de pandémie
Le Bloc est intervenu à de nombreuses reprises pour mettre
fin à d’importantes dérives en matière d’éthique. Les
interventions d’Alain Therrien et de Gabriel Ste-Marie,
porte-parole en matière de finances, ont forcé les libéraux
et les conservateurs à cesser de piger dans la subvention
salariale destinée aux entreprises et organismes de
bienfaisance. Ils ont également talonné le gouvernement
concernant l’octroi de contrats douteux à des proches du
Parti libéral et ont exigé la création d’un comité pour
étudier ces dépenses. Rhéal Fortin, porte-parole en matière
de justice, a quant à lui pourfendu les nominations
partisanes de juges libéraux.
Environnement
Monique Pauzé, porte-parole en matière d’environnement, a
dénoncé que les libéraux aient profité du couvert de la
pandémie pour autoriser des forages pétroliers sans
évaluation environnementale ainsi que le soutien débridé à
l’industrie des énergies fossiles. Kristina Michaud a quant
à elle talonné Ottawa pour qu’il se fixe des cibles
contraignantes de réduction des gaz à effet de serre,
notamment avec son projet de loi C-215.
Aide aux entreprises
Gabriel Ste-Marie a eu gain de cause alors qu’une refonte de
l’aide au loyer commercial exigée depuis avril par le Bloc
est finalement devenue réalité. Maxime Blanchette-Joncas,
porte-parole en matière de tourisme, a talonné le
gouvernement Trudeau pour qu’il intervienne en faveur de
cette industrie lourdement frappée par la pandémie. Dans sa
mise à jour économique, Ottawa s’est enfin engagé à soutenir
les industries les plus touchées dans son prochain budget.
Remboursement des billets d’avion
Xavier Barsalou-Duval, porte-parole du Bloc en matière de
transports, a fait un important gain au nom des voyageurs
floués par les compagnies aériennes. Celles-ci devront
dorénavant rembourser leurs clients si elles veulent obtenir
du soutien financier de l’État.
« Le Bloc va continuer de se battre
pour qu’Ottawa, en pleine COVID, fasse sa part pour notre
personnel soignant avec un soutien financier durable. Nous
allons surveiller le déploiement de la vaccination. Nous
allons nous assurer que Justin Trudeau ne se serve pas du
déficit comme d’une marge de crédit pour des promesses
électorales. Nous allons débattre de nos projets de loi sur
la gestion de l’offre, la protection du français, les
changements climatiques, l’intégration harmonieuse des
nouveaux arrivants, le soutien de l’assurance-emploi aux
personnes malades et plusieurs autres. Nous allons porter
les priorités des Québécois. Je vous l’annonce en primeur :
le printemps va être chaud », a conclu Louis
Plamondon.
Bureau du député Louis Plamondon |