Projet de loi C-457
Le droit inaliénable à l’autodétermination de la nation québécoise rejeté

Ottawa, le mercredi 6 mars 2013 – « Le 27 novembre 2006, la Chambre des communes a reconnu formellement l’existence de la nation québécoise. Les Québécoises et les Québécois ont espéré que cette reconnaissance se traduirait par des effets concrets, notamment par le respect de leurs intérêts, de leurs aspirations et de leurs choix. Le 6 mars 2013 est une date tout aussi importante. Elle marque la fin d’une grande illusion entretenue depuis plus de six ans par les partis fédéralistes.  En votant contre le projet de loi C-457 et l’abrogation de la loi sur la clarté référendaire, ils ont refusé de respecter l’un des éléments fondamentaux à toute nation : son droit inaliénable à l’autodétermination. On ne peut pas reconnaître une nation mais refuser d’en reconnaître les attributs inhérents. Ce n’est alors que pure hypocrisie » a affirmé le député du Bloc Québécois, Louis Plamondon, à la suite du vote tenu ce soir à la Chambre des communes.

« Par l’adoption de la Loi de clarification, en 2000, le gouvernement fédéral s’est arrogé unilatéralement le droit de s’ingérer dans le processus démocratique au coeur même de la démarche souverainiste. Le Bloc Québécois, à l’instar de tous les partis à l’Assemblée nationale, souverainistes comme fédéralistes, n’a jamais accepté la préséance de la Loi de clarification sur les lois québécoises puisqu’elle est incompatible avec le droit de la nation québécoise à disposer d’elle-même. Le projet de loi C-457 était donc une conséquence logique de la reconnaissance formelle de la nation québécoise. Nous avons tendu la main à tous les parlementaires de cette Chambre et particulièrement à ceux du Québec. C’est un non catégorique, encore une fois, que les Québécoises et les Québécois se font servir ce soir », a commenté pour sa part le député de Richmond-Arthabaska et parrain du projet de loi C-457, André Bellavance.

« La loi sur la clarté adoptée par le Parlement fédéral place carrément le Québec sous tutelle. Tout comme Stéphane Dion, Thomas Mulcair donne la prérogative au gouvernement fédéral de décider si la question référendaire est assez claire avec son propre projet de loi. Malheureusement, ses députés du Québec ont plié l’échine en acceptant que le gouvernement fédéral et toutes les provinces aient la main mise sur le choix du Québec de décider de son avenir », a renchéri Louis Plamondon.

« Nous pouvons dorénavant dire, preuve à l’appui, que la reconnaissance de la nation québécoise à la Chambre des communes était une mise en scène politique sans lendemain. Mais quoiqu’en disent les conservateurs, libéraux et néo-démocrates de ce monde, le Québec est, aujourd'hui et pour toujours, une société distincte, libre et capable d'assumer son destin et son développement, comme l’a affirmé l’ancien premier ministre du Québec, Robert Bourassa », a conclu Louis Plamondon.

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Source : bureau du député Louis Plamondon

 

 

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