Bilan de fin de session parlementaire
Le Bloc Québécois toujours présent pour le Québec

Ottawa, mercredi 22 juin 2011 –Suite aux résultats des dernières élections fédérales, la députation du Bloc Québécois s’est retroussée les manches et a profité de son retour à la Chambre des communes pour faire valoir ses droits en tant que parti et même obtenir des gains qui, au quotidien, font toute la différence.

« Nous avons notamment obtenu le droit de poser quatre questions par semaine au gouvernement ainsi que de faire des déclarations avant la période de questions. Nous avons aussi obtenu le droit de parole lors de plusieurs importants débats, comme celui sur la prolongation de la mission en Libye, celui sur le projet de loi de mise en œuvre du budget et celui sur le projet de loi sur les méga-procès. Ces victoires obtenues à force de négociations nous permettent de questionner le gouvernement Harper sur des enjeux qui sont chers aux Québécois mais aussi de faire entendre leur voix à Ottawa. Enfin, grâce à ces gains, les députés du Bloc Québécois ne sont pas considérés comme des députés indépendants mais bel et bien comme des élus d’un parti» a déclaré André Bellavance, député de Richmond-Arthabaska et responsable pour le Bloc Québécois des affaires parlementaires.

« Nous avons aussi déposé deux projets de loi d’initiative privée qui nous tiennent à cœur et qui avaient déjà été déposés lors de précédentes législatures. Mon collègue Jean-François Fortin, député de Haute-Gaspésie-La Mitis-Matane-Matapédia, a déposé un projet de loi qui vise à faire passer de 15 à 50 le nombre de semaines de prestations pour les personnes atteintes de maladie grave comme le cancer. Ma collègue, Maria Mourani, députée d’Ahuntsic, a, de son côté, déposé un projet de loi visant à obliger les personnes qui sont témoins d’abus sur des enfants à dénoncer les agresseurs. Si le gouvernement conservateur est de bonne foi, il appuiera ces projets de loi », a rajouté André Bellavance.

Majoritaire, le gouvernement conservateur persiste et signe

« Lors de ces quelques semaines de Chambre, nous avons pu constater que le gouvernement Harper n’a pas changé ni politiquement, ni idéologiquement. Il a tout simplement poursuivi, sans retenue cette fois, ce qu’il faisait alors qu’il était minoritaire. On n’a qu’à penser aux conflits de travail à Air Canada et à Postes Canada, qui ont marqué les dernières semaines. Dans les deux cas, le gouvernement n’a pas hésité à utiliser la menace d’un projet de loi spéciale qui forcerait les syndiqués à rentrer au travail. Cette attitude du gouvernement envoie un message clair aux sociétés d'État : rien ne sert de négocier avec les employés puisqu'au premier moyen de pression, Ottawa imposera les conditions de travail afin de mieux museler les travailleurs et les travailleuses syndiqués. Cette façon de faire est inacceptable dans une société qui respecte les travailleuses et travailleurs ! », a déclaré Maria Mourani, députée d’Ahuntsic.

« Par ailleurs, avec son dernier budget, le gouvernement conservateur a été très clair: il veut revenir à l’équilibre budgétaire et pour cela, des coupes drastiques doivent avoir lieu au sein de la fonction publique. Mais ce gouvernement ne prêche pas par l’exemple, comme on a pu le constater avec le dernier rapport de la Vérificatrice générale. En effet, il apparaît que le ministre de l'Industrie de l’époque, Tony Clement, a utilisé 50 millions de dollars comme un fonds discrétionnaire, à l'insu de la population, pour financer des projets dans sa circonscription lors des sommets du G-8 et du G-20. Le gouvernement conservateur a donc trompé le Parlement en prétendant que des fonds étaient destinés à améliorer les infrastructures frontalières, alors qu'ils ont servi à saupoudrer, sans vérification aucune par les fonctionnaires, des sommes destinées à des fins purement partisanes dans la circonscription d’un ministre qui est aujourd’hui président du Conseil du Trésor. Comble de l’ironie, voilà qu’on apprend que le gouvernement compte couper près de 100 postes de vérificateurs au ministère de Travaux publics, le grand donneur de contrats du gouvernement fédéral ! Décidément, la transparence et la reddition de compte n’ont jamais été et ne seront jamais une priorité du gouvernement Harper », a ajouté Maria Mourani, porte-parole pour le Bloc Québécois en matière de Sécurité publique et de Justice.

« Enfin, dans la foulée des inondations en Montérégie, le gouvernement conservateur nous a aussi clairement démontré que le Québec n’était pas sa priorité. En effet, si l’aide est venue rapidement au Manitoba et en Alberta, il a fallu 50 jours pour que le premier ministre se rende en Montérégie. Et on ne sait toujours pas concrètement combien d’argent va revenir aux sinistrés via le plan d’atténuation annoncé par le gouvernement. Et ça, c’est sans compter le cafouillage le plus total avec l’armée que le gouvernement fédéral a retirée des zones sinistrées trop rapidement ! », a renchéri Jean-François Fortin, député de Haute-Gaspésie-La Mitis-Matane-Matapédia.

Le NPD : une attitude qui n’augure rien de bon pour le Québec

« Alors qu'ils disent être à l'écoute des demandes et besoins du Québec, les députés néo-démocrates du Québec et leur chef, Jack Layton, ont eu des prises de position pour le moins inquiétantes dans des dossiers qui concernent le Québec. Rappelons que le NPD a voté contre le dernier budget fédéral, et ce même si ce dernier incluait l'indemnisation de 2,2 milliards de dollars au Québec pour l'harmonisation des taxes de vente. Pourtant, cet argent était réclamé par l’Assemblée nationale de façon unanime et ce, depuis bon nombre d’années. Autre dossier cher aux Québécois, l’importance de la reconnaissance du 50 pourcent plus un advenant un éventuel référendum. Dès son premier caucus, le chef du NPD, Jack Layton, a déclaré que c’était l’avis de la Cour suprême qui devait servir de base pour déterminer la validité du résultat d’un futur référendum sur la souveraineté du Québec. Cette volte-face du chef du NPD laisse présager le pire pour le Québec. Enfin, le NPD devra aussi se positionner clairement, ce qui n’a pas été le cas jusqu’à maintenant, sur la réforme parlementaire promise par le gouvernement Harper et qui aura pour conséquence de diminuer le poids politique du Québec », a conclu le chef parlementaire par intérim, Louis Plamondon.

Renseignements : Karine Sauvé, attachée de presse

 

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