« L’agriculture au Québec, c’est vital ! »

(Nicolet, le jeudi 14 avril 2011) - Le candidat du Bloc Québécois dans la circonscription de Bas-Richelieu-Nicolet-Bécancour, Louis Plamondon, a dévoilé aujourd’hui sa plateforme électorale en matière d’agriculture.

« L’avenir de l’agriculture se joue maintenant, ici, dans chacune des régions du Québec, » a déclaré M. Plamondon.

« Il faut orienter les politiques agricoles de façon à développer une agriculture à la hauteur de ce que nous souhaitons collectivement comme modes de production. L’agriculture au Québec, c’est vital ! » a-t-il soutenu.

M. Plamondon a fait connaître les propositions du Bloc Québécois, qui constituent selon lui un ambitieux programme pour revaloriser l’activité agricole. La stratégie du Bloc Québécois repose sur les axes suivants :

1. Favoriser la souveraineté alimentaire
• Le Bloc Québécois appuie les organisations œuvrant au développement de moyens de mise en marché de proximité et les organismes de mise en marché collective (comme la gestion de l’offre et le développement de coopératives agricoles);
• le Bloc Québécois veut clarifier les règles d’étiquetage de façon à éliminer toute ambiguïté quant à l’origine des produits et à leurs composantes.

2. Favoriser les politiques qui assureront une sûreté alimentaire
• Le Bloc Québécois demande au gouvernement fédéral d’adopter un seuil plus raisonnable de 85 % des ingrédients d’origine canadienne pour pouvoir être étiqueté « Produit du Canada ». Actuellement, ce pourcentage est de 98 % et en conséquence, de nombreux produits canadiens ne répondant plus à ce critère ne peuvent pas bénéficier de l’appellation « Produit du Canada »;
• le Bloc Québécois exige également que le gouvernement fédéral adopte une politique obligatoire d’étiquetage des organismes génétiquement modifiés (OGM).

3. Protéger les acquis en défendant inconditionnellement le système de gestion de l’offre
• 42,5 % des recettes agricoles québécoises proviennent des productions sous gestion de l’offre;
• près de 76 000 emplois directs et indirects sont actuellement créés par l’industrie du lait, de la volaille et des œufs;
• la gestion de l’offre est un outil essentiel du développement de l’agriculture québécoise, une agriculture à dimension humaine basée sur le principe de la souveraineté alimentaire.

4. Réinvestir en agriculture en mettant sur pied une véritable politique de sécurité des revenus
• Selon l’UPA, la part du budget fédéral consacrée à l’agriculture est passée de près de 4 % en 1991-1992 à moins de 2 % en 2005-2006;
• le Bloc Québécois restera vigilant quant à l’efficacité des programmes Agri-stabilité et Agri-flexibilité;
• le Bloc Québécois propose la mise sur pied d’un véritable programme AgriFlex. Cette enveloppe de financement fédéral permettrait au Québec de créer de nouveaux programmes, y compris des programmes de gestion du risque de l’entreprise qui répondraient aux besoins des agriculteurs et dont les coûts seraient en partie assumés par le gouvernement fédéral.

5. Investir dans la relève agricole
• Le Bloc Québécois met de l’avant cinq propositions ayant pour objectif de favoriser l’établissement de la relève agricole au Québec :
o accroître le montant admissible à la déduction pour gain en capital pour biens agricoles à 1 million de dollars pour les transactions à la suite desquelles il y aurait maintien de l’exploitation agricole, afin que le transfert d’une ferme soit plus rentable que son démantèlement;
o étendre la règle du transfert à d’autres membres de la famille immédiate âgés de moins de 40 ans;
o constituer un régime d’épargne-transfert agricole afin de permettre aux producteurs d’accumuler un fonds de retraite à l’abri de l’impôt;
o assouplir les règles du Régime d’accession à la propriété pour les jeunes producteurs;
o transférer une enveloppe récurrente au gouvernement du Québec pour favoriser la relève agricole.

• Le Bloc Québécois s’engage à travailler étroitement avec le monde agricole en vue de développer d’autres mesures susceptibles de compléter ces cinq mesures déjà mises de l’avant.

6. Rétablir la capacité d’abattage
• Quand on veut promouvoir la souveraineté alimentaire, on doit également pouvoir augmenter notre autonomie par rapport aux ressources étrangères;
• le Bloc Québécois entend faire pression sur le gouvernement fédéral, afin que celui-ci investisse davantage pour permettre au secteur entier de l’abattage de se remettre sur pied.

7. Investir dans la recherche et le développement

• Un réinvestissement en recherche et développement est nécessaire pour assurer l’avenir de l’agriculture au Québec, et cette démarche s’inscrit aussi dans le processus de souveraineté alimentaire soutenu et promu par le Bloc Québécois depuis des années;
• le Bloc Québécois exige que le gouvernement fédéral tienne compte des demandes du milieu agricole quant au financement et à l’accès aux programmes relatifs à la recherche dans le domaine de l’agriculture et de l’agroalimentaire.

Hélène Goulet
Agente de communication
Pour Louis Plamondon

 

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