Un
bilan de campagne positif pour Louis Plamondon!
(Sorel-Tracy – le 8 octobre 2008)
– Le candidat du bloc Québécois dans Bas-Richelieu – Nicolet – Bécancour Louis
Plamondon a tracé un bilan fort positif de sa campagne cette semaine, à l’occasion
d’une conférence de presse tenue à son local électoral.
« Tout a baigné dans l’huile, j’avais une
équipe bien rodée », a-t-il déclaré d’entrée de jeu.
Malgré la grandeur du comté, qui compte à lui
seul trois MRC, M. Plamondon a réussi à visiter toutes les municipalités et les
paroisses, rencontrant bon nombre des citoyens en faisant du porte-à-porte ou en
assistant à différentes activités.
« Par contre, je me suis senti un peu seul car
il n’y a pas eu vraiment de grands rassemblements ni de débats régionaux. Mes
adversaires politiques ont été lents à démarrer », a déploré M. Plamondon.
Ce dernier a en effet été le seul candidat à
avoir rencontré la presse locale et régionale toutes les semaines. « Je pense que
quand on sollicite un mandat pour représenter la population du comté, il faut être
capable de rencontrer la presse locale, mettre les choses sur la table et être
capable de répondre aux questions des journalistes. Ceux-ci ont une vision plus
globale des enjeux et ont la capacité de nous obliger à aller plus en
profondeur », a soutenu M. Plamondon.
Tout au long de sa campagne, Louis Plamondon a
pour sa part présenté avec confiance son bilan ainsi que ses engagements pour son
prochain mandat. « Durant cette campagne, j’ai pris l’engagement de poursuivre les
batailles dans lesquelles le Bloc Québécois s’est engagé. Je crois que le message
a très bien été reçu de la population et j’ai bon espoir d’emporter l’élection
dans le comté. »
Par ailleurs, M. Plamondon dit ne pas avoir
voulu perdre de temps à répondre à son opposant, le conservateur Réjean Bériault,
qui a débuté la campagne en attaquant ce qu’il considérait « l’inutilité du Bloc
Québécois ».
« Pour ma part, j’ai décidé de faire une
campagne positive, près de la réalité des gens. M. Bériault n’a fait que répéter
les slogans du national. Les conservateurs veulent que leurs candidats soient des
haut-parleurs d’Ottawa dans le comté. Moi, je préfère être le haut-parleur du
comté à Ottawa ! », a-t-il lancé.
Si, au début, la partie n’était pas gagnée à
l’avance, M. Plamondon estime que la bonne performance de son chef Gilles Duceppe
à la populaire émission Tout le monde en parle a marqué le début d’un
revirement de situation. Les positions conservatrices sur les jeunes
contrevenants et les coupures dans les arts et la culture ont également rebuté les
électeurs québécois, croit-il.
Cela dit, Louis Plamondon n’a pas hésité à
rappeler aux citoyens qu’ils ont la chance de vivre en démocratie : « Nous
envoyons nos soldats en Afghanistan pour y installer la démocratie. Ici, nous
l’avons à portée de la main, alors il faut en profiter et aller voter ! », a-t-il
conclu.