Fonds Chantiers Canada
«QUÉBEC ATTEND TOUJOURS L’ARGENT DU FÉDÉRAL»
- Louis Plamondon
OTTAWA, le 7 juillet 2008 – «Le ministre des Transports, de
l'Infrastructure et des Collectivités, Lawrence Cannon, tarde à transférer au
Québec sa part des 8,8 milliards de dollars promis l’an dernier pour des projets
d’infrastructures. De nombreuses villes sont ainsi pénalisées par Ottawa, qui
s’acharne à se mêler d’un domaine qui relève exclusivement de Québec. Cet
entêtement de la part du fédéral a forcé plusieurs d’entre elles à repousser
d’importants projets de construction qui touchent notamment le traitement des eaux
usées, le transport en commun et l’énergie verte, et leur fait craindre le pire
pour la prochaine saison. Cela ne peut plus durer», a affirmé le député de
Bas-Richelieu—Nicolet—Bécancour, Louis Plamondon.
«Le gouvernement fédéral s’enorgueillit du Fonds Chantiers Canada qu’il décrit
comme son programme d’infrastructure vedette. La belle affaire! Ce n’est pas à lui
que revient le mandat de choisir comment l’argent pour les projets
d’infrastructures sera dépensé. On voit bien d’ailleurs comment les choses
tournent mal lorsqu’il décide de se mêler d’un domaine qui ne le regarde pas. Ce
n’est pas la première fois qu’Ottawa tente d’imposer sa vision des choses et
bloque des fonds lorsqu’il n’arrive pas à l’imposer. Québec devrait gérer lui-même
l’argent destiné aux projets d’infrastructures, c’est aussi simple que ça», a
enchaîné le député.
«Les villes n’ont pas à subir les contrecoups du contrôle excessif d’Ottawa. La
gestion de l’argent pour les projets d’infrastructures ne concerne pas le
gouvernement fédéral, et Québec devrait en être le seul maître d’œuvre. Nous
exhortons le ministre des Transports, de l'Infrastructure et des Collectivités et
son gouvernement à transférer au plus tôt et sans conditions l’argent à Québec
afin que les villes puissent enfin enclencher des projets absolument nécessaires
qui sont en plan depuis trop longtemps déjà. Après tout, si le gouvernement
fédéral respecte la nation québécoise comme il le prétend, il doit aussi respecter
sa façon de faire les choses», a conclu Louis Plamondon.
Renseignements : Bureau de Louis Plamondon