SCANDALES À OTTAWA :
STEPHEN HARPER A MENTI QUAND IL A PROMIS DE FAIRE LE MÉNAGE
Stephen Harper avait promis de mettre fin à la culture politique du
« tout m’est dû » dénoncée par le juge Gomery.
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« En tant que premier ministre, je montrerai l’exemple. J’entamerai
le processus en vue de trouver des solutions au système en légiférant et en
mettant en application la loi sur la responsabilité fédérale – un plan précis,
détaillé et crédible pour faire le ménage au sein du gouvernement. Un gouvernement
imputable. C’est la première chose que je ferai. Vous ne méritez rien de
moins. » |
Stephen Harper,
Plateforme éthique du Parti
conservateur, 4 novembre 2005.
Des élections précipitées pour tout cacher
Il a même déclenché des élections hâtives afin d’éviter que la lumière ne soit
faite concernant plusieurs affaires qui minent son gouvernement : scandale des «
in and out », affaire Bernier-Couillard, gestion de l’affaire Mulroney-Schreiber
par son gouvernement, offre financière faite à Chuck Cadman, liens avec des
lobbyistes.
Trente-deux mois de scandales conservateurs
Le Parti conservateur de Stephen Harper a accumulé une feuille de route qui
témoigne de l’absence de volonté politique de changer la culture politique à
Ottawa.
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Liens avec les lobbyistes, notamment Michael Coates
Stephen Harper avait promis un gouvernement où « les postes de confiance ne
peuvent servir de tremplin pour faire du lobbying dans le secteur privé ».
(Discours du Trône, 4 avril 2006).
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Pourtant, Michael Coates, le président de la firme de lobby Hill
and Knowlton Canada, est le principal conseiller de Stephen Harper pour la
préparation des débats des chefs. M. Coates a plusieurs mandats de lobby en cours
dont certains impliquent directement le bureau du premier ministre. Comment
Stephen Harper peut-il nous assurer que les intérêts des contribuables primeront
sur les intérêts des clients de Michael Coates?
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« In and out »
Ayant atteint le plafond des dépenses électorales permises lors de l’élection de
2006 (18 millions de dollars), les autorités du Parti conservateur ont transféré
des fonds et des factures du parti vers 67 candidats afin de contourner les
limites de dépenses. Ce stratagème a permis au Parti conservateur de « défoncer »
le plafond permis de plus d’un millions de dollars.
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Pris en flagrant délit relativement à de graves infractions à la
Loi électorale, le parti de Stephen Harper n’a pas hésité à attaquer l’arbitre en
matière d’application de cette loi, le Directeur général des élections. En plus
d’avoir le culot de le poursuivre devant les tribunaux, les conservateurs se sont
sournoisement attaqués à son impartialité et à son intégrité, alors qu’ils
l’avaient eux-mêmes choisi !
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Financement politique douteux
Le Parti conservateur de Stephen Harper a admis, en décembre 2006, avoir omis de
divulguer la réception de centaines de milliers de dollars au Directeur général
des élections.
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Affaire Bernier-Couillard
Le gouvernement refuse toujours de faire la lumière sur la liaison compromettante
entre Maxime Bernier et une femme ayant entretenu des liens avec le crime
organisé. De plus, l’adjoint du ministre des Travaux publics, Michael Fortier, a
dû démissionner après que l’on a appris qu’il entretenait une relation intime avec
Julie Couillard alors que celle-ci tentait d'obtenir un contrat pour la firme
Kevlar. Cette firme désirait accueillir le nouvel édifice fédéral qui doit être
construit dans la ville de Québec.
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Affaire Mulroney-Schreiber
Le gouvernement a refusé de faire rapidement toute la lumière sur les raisons
ayant mené Brian Mulroney à accepter 300 000 $ comptant d’un lobbyiste et marchand
d’armes ayant fait des affaires d’or sous le régime conservateur. Le premier
ministre s’est tant traîné les pieds que la commission n’a toujours pas débuté ses
audiences publiques. Rappelons que la commission Oliphant devra également enquêter
sur la gestion de cette affaire par le gouvernement Harper.
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Affaire Chuck Cadman
Le premier ministre refuse toujours d’expliquer ce qu’il entendait lorsqu’il a
admis, dans un enregistrement, qu’il avait autorisé son parti à faire une offre
financière à Chuck Cadman dans le cadre des négociations visant à convaincre ce
député de renverser le gouvernement Martin en mai 2005. Combien d’argent
Stephen Harper a-t-il rendu disponible ?
Patronage
Le ministre Flaherty a reconnu avoir octroyé un contrat sans appel d’offres de 122
000 $ à Hugh MacPhie, un ex-adjoint de Mike Harris. Rappelons que les contrats de
plus de 25 000 $ doivent faire l’objet d’un appel d’offres concurrentiel. |
Nominations partisanes
Stephen Harper a procédé à des dizaines de nominations partisanes à tous les
échelons de l’appareil gouvernemental. Rappelons seulement les cas suivants :
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Elwin Hermanson, ex-député du Reform Party (1993 à 1997) et
ex-employeur de Gerry Ritz, a été nommé par ce dernier à la tête de la Commission
canadienne du grain.
Léo Housakos, collecteur de fonds pour le Parti conservateur, a été nommé
au conseil d’administration de Via Rail.
Michael Burns, conservateur connu ayant contribué au financement du Parti
conservateur de la Colombie-Britannique et de l'Alliance canadienne, a été nommé à
la tête d'Énergie atomique Canada par le gouvernement Harper.
Gwyn Morgan, bailleur de fonds conservateur nommé président de la nouvelle
Commission des nominations publiques. La nomination a été bloquée par un comité du
Parlement dominé par l’opposition.
Raminder Gill, ex-candidat conservateur dans Mississauga—Streetsville,
nommé juge de la citoyenneté.
Howard Bruce, ex-candidat conservateur dans Portneuf en 2004 et 2006, nommé
au Tribunal d’appel des transports du Canada. |
Service de presse du Bloc Québécois |
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Autorisé
et payé par Jean-Guy Pelletier, agent officiel de Louis Plamondon |