À l’occasion de l’investiture de Louis Plamondon
Gilles Duceppe est accueilli à Sorel-Tracy par plus de 350 militants du Bloc Québécois

(Sorel-Tracy, le 12 septembre 2008) – Le chef du Bloc Québécois Gilles Duceppe, était de passage à Sorel-Tracy, le vendredi 12 septembre, pour assister à l’assemblée d’investiture du candidat Louis Plamondon.

C’est devant plus de 350 militants réunis au restaurant Tracy que M. Duceppe a pris la parole pour donner son appui à Louis Plamondon et pour inviter la population du comté de Bas-Richelieu – Nicolet – Bécancour à voter pour le candidat bloquiste, « une personne solide sur qui on peut compter et un député expérimenté. Le meilleur résultat possible pour le comté de Bas-Richelieu – Nicolet – Bécancour, c’est d’élire Louis Plamondon », a lancé M. Duceppe, devant une foule enthousiaste.

« Ces élections sont très importantes », a poursuivi M. Duceppe. « Il vaut mieux être un député debout dans l’opposition qu’un député conservateur à genoux au pouvoir ! Seul le Bloc Québécois peut défendre efficacement les intérêts du Québec, et il faut la présence d’un maximum de députés du Bloc à Ottawa. Il faut empêcher les conservateurs d’obtenir une majorité. »

M. Duceppe a profité de l’occasion pour dénoncer le gouvernement conservateur de Stephen Harper qui ne tient pas ses promesses et qui ment au Québec : « La parole de Stephen Harper, ça ne vaut pas cher, » a-t-il constaté. « La reconnaissance du Québec comme nation par les conservateurs, c’est un paquet vide. Nous, on ne veut pas que des bonbons, on veut de la substance ! »

À cet effet, le chef du Bloc souhaite que la constitution canadienne soit rouverte afin d’y insérer officiellement la reconnaissance de la nation québécoise.

Louis Plamondon à la défense des retraités d’Atlas

C’est l’ancien député du Parti québécois dans Nicolet, Michel Morin, qui a présenté le candidat Louis Plamondon, un ami personnel, a-t-il précisé.

« C’est probablement Louis Plamondon qui a inspiré le slogan du Bloc Québécois, Présent ! », a suggéré avec humour M. Morin, rendant hommage au candidat pour sa présence constante dans le comté, tout en ne négligeant pas son travail à Ottawa.

Prenant la parole afin de remercier les militants présents, c’est avec émotion que Louis Plamondon a pour sa part tenu à saluer la présence de nombreux retraités des Aciers Atlas, qui subissent depuis quelques années une perte d’environ du tiers de leurs revenus de leur fonds de pension, suite à la faillite de Slater Steel.

À cet effet, M. Plamondon, ainsi que Gilles Duceppe par la suite, ont réitéré leur appui aux retraités. « Je prends l’engagement solennel de déposer, immédiatement à la rentrée parlementaire, un projet de loi pour venir en aide aux retraités d’Atlas », a déclaré M. Plamondon en les invitant à se lever pour leur exprimer sa solidarité.

Un premier projet de loi en ce sens, présenté l’année dernière par le Bloc Québécois, a été battu par les conservateurs qui avaient voté contre, a rappelé M. Plamondon.

Contrant par ailleurs les propos de ses détracteurs qui estiment qu’il faut absolument un député au pouvoir pour que la région avance, Louis Plamondon a lancé : « Trouvez-moi un dollar qui n’est pas venu dans le comté parce que j’y suis le député ! » M. Plamondon a rappelé que la ville de Bécancour bénéficiera bientôt d’un investissement de 3 milliards de dollars pour l’implantation d’une entreprise de haute technologie dans son parc industriel, une annonce qui a été faite il y a trois semaines. « Ce n’est pas Stephen Harper ou Jean Charest qui ont obtenu ça, c’est parce que l’entreprise a choisi ce site, parmi 200 sites potentiels à travers le monde, car il correspond à ses besoins », a fait remarqué M. Plamondon.

Pour M. Plamondon, l’idée de son opposant conservateur Réjean Bériault de vouloir absolument être au pouvoir pour faire avancer la région est carrément une insulte pour les intervenants des organismes de développement socio-économiques, tels la SADC et le CLD, ainsi que pour les politiciens locaux en poste qui travaillent d’arrache-pied pour obtenir des résultats. « C’est comme leur dire qu’ils sont des incapables et des incompétents ! Je vais donner un cours de député 101 à M. Bériault : un député, c’est une personne présente pour son monde, et une personne capable de prendre la défense des intérêts du comté. Ce n’est pas de couper dans les subventions aux organismes à but non lucratif comme l’ont fait les conservateurs, ce n’est pas de couper dans les programmes d’emplois étudiants. C’est d’ailleurs grâce à l’action du Bloc Québécois que le gouvernement Harper a dû revenir sur les coupures dans les programmes d’emplois étudiants.

En conclusion, Louis Plamondon a appuyé les propos de son chef, Gilles Duceppe : « Je préfère être debout avec le Bloc Québécois que d’être à genoux comme député conservateur ! »