Nouvelles coupes à TVA :
Les médias régionaux au bord du gouffre
Ottawa, le 12 novembre, 2025 – Alors que le réseau TVA a
fait l’annonce de 87 nouvelles
coupes de poste, particulièrement en région, le député de
Bécancour – Nicolet – Saurel –
Alnôbak, Louis Plamondon, a réitéré l’urgence d’agir pour
aider nos médias face à la crise qu’ils
traversent.
« Il y a un mois à peine, TVA
annonçait des coupes dans son service des opérations, et à
nouveau aujourd’hui, ce sont 87 postes qui sont abolis,
notamment dans les régions. Alors
que nos médias traversent une crise sans précédent,
notamment causée par la concurrence
déloyale des grands médias numériques, Ottawa préfère
l’inaction et ne consacre même pas
une cenne de son budget à l’aide aux médias privés.
Pourtant, la solution est à portée de
main : restaurer la taxe sur les services numériques, abolie
plus tôt cette année, serait une
première étape qui pourrait amener de nouveaux revenus de
7,2 milliards $ sur cinq ans. Les
sommes perçues pourraient ainsi être placées dans un fonds
dédié au milieu culturel et aux
secteurs de l’information, ce qui aiderait au maintien d’une
couverture journalistique de qualité
dans toutes les régions du Québec et du Canada. Les coupes
annoncées aujourd’hui le
prouvent : ce n’est plus le temps d’hésiter, il faut agir »,
a souligné le député de Bécancour –
Nicolet – Saurel – Alnôbak.
« On fait face aujourd’hui à une
réelle crise médiatique. L’accessibilité de l’information
dépend
de la bonne santé de nos médias, mais aussi la garantie
d’une information collée aux réalités
des Québécois des régions, dont la voix doit continuer à
porter. Le gouvernement ne peut
ignorer les médias privés comme les télés communautaires,
encore très présentes hors des
grands centres urbains. Ce n’est pas anodin : chaque
nouvelle coupe est un coup porté à
l’accessibilité de l’information pour les Québécoises et les
Québécois vivant dans les régions
plus éloignées. S’ils prennent l’enjeu au sérieux comme ils
le prétendent, ils doivent rétablir la
taxe sur les services numériques et mettre en place un fonds
qui garantirait l’investissement
de l’argent récolté dans le secteur de la culture et des
médias. Alors que nos médias sont au
bord du gouffre, je m’adresse au gouvernement fédéral :
ignorer la crise, c’est condamner la
diversité de l’information au Québec », a conclu
M. Plamondon.
Bureau du député Louis Plamondon |